« Déclaration du Premier Ministre hier sur le télétravail : « Il faut que dans les prochaines semaines, toutes les entreprises, toutes les administrations qui le peuvent poussent au maximum le télétravail, tout en maintenant toujours une journée sur place pour les salariés qui le souhaitent, rappelle le Premier ministre. Au moins 4 jours sur 5 en télétravail, c’est l’objectif qu’il faut atteindre et, reconnaissons-le, beaucoup d’entreprises en sont encore loin aujourd’hui. ».
Pour rappel, Le Premier Ministre, dans sa circulaire du 5 février 2021 destinée aux agents de l’Etat, préconisait déjà un renforcement du télétravail et précisait, à titre d’exception : « afin de prévenir les risques d’isolement, les agents qui en éprouvent le besoin peuvent, sur demande, se rendre sur un site un jour par semaine ».
Le Premier Ministre ou un autre membre du Gouvernement n’a jamais indiqué que le retour sur site pouvait s’effectuer à la demande des managers, tel que vous le stipulez dans votre communiqué de crise. Le Premier Ministre n’a pas non plus indiqué que le retour sur site était de « l’open-bar » au bon vouloir des salariés.
Pousser au maximum le télétravail signifie que lorsque l’on peut télétravailler à temps complet, on doit rester télétravailler à temps complet, surtout lorsque cela est possible comme à l’INPI, exception faite des situations particulières pour certains agents. ».
La Direction générale persiste et signe dans sa volonté de vouloir faire revenir sur site tous les agents. Ceci est inadmissible alors que l’Ile de France (Courbevoie) et les Hauts de France (Lille) sont placés en confinement, du fait de l’aggravation de la crise sanitaire.
En cette période difficile, prenez soin de vous et de vos proches.
Bien cordialement,
Pour le Syndicat UNSA INPI, Le Secrétaire général, Bruno BERNOS