CHSCT 1er décembre: espaces partagés Courbevoie, télétravail

Un CHSCT s’est tenu le 1er décembre. Un point a été fait sur les différents travaux en cours.

A Compiègne Mercières (site d’archivage de l’INPI), les mesures nécessaires de sécurisation ont été prises et des travaux seront prochainement réalisés concernant l’évacuation, la détection, le désenfumage et l’extinction, en matière de sécurité incendie. Notre Syndicat a réagi au fait que le personnel de ce site soit de retour 5j/5 en présentiel, d’une part en insistant une nouvelle fois sur le nécessaire renforcement de l’effectif et d’autre part en demandant que les agents puissent avoir des activités télétravaillables, surtout dans le contexte actuel de l’aggravation de la crise sanitaire. Nous avons également ajouté que ces collègues méritants avaient été oubliés durant des années, en termes d’évolution de carrière. Aucune réponse ne nous a été apportée par l’administration.

A Marseille, les travaux de réparation suite à un dégât des eaux survenu en aout 2021 prennent du retard et les agents continueront d’être en télétravail à temps complet durant la réalisation de ceux-ci.

Pour la cantine de Courbevoie, les travaux de remise aux normes prennent également du retard et l’appel d’offres pour le prestataire en charge de la restauration ne serait lancé que le 15 décembre prochain. Dans l’attente de la fin des travaux et de la notification du nouveau marché de restauration collective, les agents de l’INPI continueront d’être accueillis à la cantine d’IBM. Notre organisation syndicale a signalé les temps d’attente et les temps de trajet pour se rendre à cette cantine, mais l’administration n’a tenu aucun compte de l’allongement consécutif de la pause déjeuner.

Un autre point a été fait sur les travaux prévisionnels pour 2022.

  1. A Lille, des travaux de modernisation doivent être réalisés sur les deux ascenseurs et la fibre optique devrait être installée au sein de plusieurs délégations régionales et Compiègne.
  1. A Courbevoie, différents sinistres ont été signalés et le résultat des expertises, au niveau de la garantie décennale, conditionnera le calendrier et les travaux à mener. Ceux-ci portent sur le pare-pluie situé entre l’isolant et le revêtement bois du mur d’allège du 4ème étage, l’usure prématurée des boiseries (façade), l’étanchéité des toitures terrasse, une porte fenêtre au 4ème étage et une plaque de finition de la passerelle du 3ème étage. En attendant, les agents situés dans des bureaux du dernier étage où des moisissures importantes sont apparues continueront d’occuper des bureaux voisins pour leurs activités en présentiel. Il est à noter à ce sujet l’entre-aide des collègues qui prêtent leur place lorsqu’ils sont absents ou en télétravail, preuve que nous n’avons pas besoin d’espaces partagés ou d’open-space.

L’administration a ensuite tenu à faire un point sur les espaces partagés à Courbevoie, car elle envisage la possibilité d’en déployer au maximum 2 par étage. Concernant l’espace partagé au 1er étage, le retour d’expérience est selon elle satisfaisant, sous réserve d’améliorations ponctuelles. Nous n’avons pas du tout les mêmes échos et avons rappelé notre opposition résolue à de tels espaces synonymes de déshumanisation, sachant qu’aucune recherche d’autres solutions n’a été menée par la Direction générale, par exemple le prêt de places de bureau par des agents absents ou en télétravail. L’administration compte donc faire appel à un prestataire pour une étude globale de faisabilité, l’arbitrage sur les locaux à aménager et une étude d’aménagement complète de 5 espaces de travail partagé devant être réceptionnés en mai 2022. Les organisations syndicales ont fortement réagi face à cette perspective, en demandant notamment que le cahier des charges du prestataire leur soit rapidement transmis. D’ores et déjà, nous appelons à la mobilisation. Il est inacceptable que l’expérimentation d’un premier bureau partagé se transforme en généralisation, avec à la clé le chantage d’un placement d’office dans de tels espaces pour les agents demandant trois jours de télétravail.

L’administration a ensuite fait un point sur la mise en place du nouveau protocole télétravail, toujours en cours. D’ores et déjà et sans aucune concertation préalable des agents concernés et des organisations syndicales, il a été décrété par la Direction générale que les chargés de clientèle, les assistants de clientèle et les chargés d’affaires au sein des délégations régionales, pourraient bénéficier au maximum de 2 jours de télétravail par semaine, au motif que « l’activité du réseau national de la DAE est une activité de contacts avec les déposants et les acteurs économiques ». Nous dénonçons fortement une telle pratique injustifiée et appelons les agents concernés à nous contacter.

Malheureusement, il est à craindre que d’autres métiers soient pénalisés, sans oublier le fait que la mensualisation possible du télétravail est pratiquement refusée partout.

Le Syndicat UNSA INPI est avec vous et mènera un combat déterminé contre l’extension des espaces partagés à Courbevoie et la limitation des possibilités de télétravail.