Malgré cela et les risques encourus, notamment au sein des 20 départements en zone d’alerte renforcée, dont ceux de l’Ile de France, des Hauts de France et de PACA, la Direction générale persiste à vouloir faire revenir sur site tous les agents. Par exemple, au 1er mars 2021 et en Ile-de-France, le taux d’occupation des lits de réanimation était à 71 % et le taux d’incidence à 323, avec un taux de reproduction R à 1,22. Ces chiffres sont en constante augmentation et atteignent un seuil critique. Cette position d’un retour en présentiel est inadmissible et contraire aux consignes gouvernementales du maintien et du renforcement du télétravail à temps complet. Il est aussi étonnant que des cas contact à l’INPI aient été seulement « informés ».
La FAQ de la DGAFP, consultable ici réactualisée le 26 février 2021 rappelle que le télétravail est la règle pour les agents dont les fonctions peuvent être exercées totalement ou principalement à distance et qu’à titre d’exception, les agents qui en éprouvent le besoin peuvent, sur demande, se rendre sur site un jour par semaine, afin de prévenir les risques d’isolement. Par ailleurs, cette FAQ indique que « les cas contact à risque » doivent être placés en télétravail et défaut, en autorisation spéciale d’absence. Qu’en est-il à l’INPI ?
En ce temps de crise sanitaire, il est donc irresponsable d’imposer un retour en présentiel à l’égard des agents pouvant télétravailler à temps complet. Comme notre courrier précédent n’a obtenu aucune réponse, nous allons donc redemander au Directeur général de respecter et de faire respecter les consignes gouvernementales.
En cette période difficile, prenez soin de vous et de vos proches. Amitiés syndicales, Pour le Syndicat UNSA INPI, Le Secrétaire général, Bruno BERNOS