Aggravation de la crise sanitaire

L’UNSA vient d’intervenir auprès du Directeur général pour demander que les agents demandant à télétravailler à temps complet puissent le faire durant les deux semaines à venir, nonobstant d’éventuelles mesures gouvernementales à venir.

Voici le message transmis :

« L’amplification des cas de contamination liés à la propagation de la pandémie en France, dont de nombreuses situations répertoriées à l’INPI, __nous amène à demander que le principe de précaution maximale soit appliqué au sein de notre établissement. __ Si les directives gouvernementales imposent trois jours de télétravail a minima jusqu’au 24 janvier prochain, ces dernières n’interdisent pas un télétravail à temps complet, durant la dure période que nous connaissons.

De nombreux collègues, inquiets pour leur santé, celle de leur famille et de leurs proches, nous ont demandé d’agir pour assurer leur protection.

Il faut tenir compte de cette inquiétude légitime et permettre à celles et ceux pouvant télétravailler à temps complet de le faire. L’expérience a démontré, lors des confinements précédents, que l’INPI pouvait fonctionner en télétravail à temps complet, avec de bons résultats que vous avez maintes fois soulignés. L’imposition d’un retour en présentiel ne résoudrait rien, à part augmenter les risques de contamination et d’arrêts de travail, sachant par ailleurs que l’économie de notre pays sera forcément ralentie, malgré la volonté du Gouvernement du « quoi qu’il en coute » et de faire le choix de « vivre avec le virus », malgré un nombre de décès équivalent au crash d’un avion chaque jour.

Chacun connait un membre de sa famille ou de ses proches, durement atteint par ce virus et malheureusement décédé, en espérant qu’aucun collègue ne soit en situation critique ou en attente de traitement reporté du fait de cette contamination.

Nous demandons donc que les agents demandant à télétravailler à temps complet puissent le faire durant les deux semaines à venir, nonobstant d’éventuelles mesures gouvernementales à venir.

Si des agents, pour des raisons diverses, en–dehors des nécessités de service, souhaitent travailler en présentiel, même deux jours par semaine, nous n’émettrons aucun inconvénient, à ceci près que la responsabilité de l’employeur, voire des salariés concernés, pourrait être engagée en cas de contamination.

Nous rappelons aussi la situation des agents en nécessités de service et ne pouvant télétravailler, qui en cas d’atteinte du COVID ou de cas contact, doivent être placés en arrêt de maladie ou d’autorisation spéciale d’absence. Sans avoir eu les éléments concernant leur prime de performance individuelle, nous espérons que leur engagement et leur investissement durant l’année 2021 ont été dûment reconnus.

Notre préoccupation va aussi à l’encontre des agents considérés comme vulnérables, des femmes enceintes et des proches-aidants devant être autorisés d’office à telétravailler à temps complet, compte-tenu des textes en vigueur.

Nous comptons sur votre compréhension et vous prions de croire, Monsieur le Directeur général, à l’expression de notre considération distinguée ».

En cette période difficile, prenez soin de vous et de vos proches.