Contrairement aux taux moyens indiqués en annexe du cadre d’emploi et de rémunération, les taux de la PPI sont donc revus à la baisse pour la grande majorité des salariés et le tableau ci-après résume la situation :
A la question posée d’éventuels bénéficiaires de ce prélèvement, le Directeur des ressources humaines a apporté une réponse floue et indiqué que les collaborateurs n’avaient pas à se plaindre, car leur augmentation salariale en moyenne sur 2020 par rapport à l’année précédente serait de 1,6%. Il faut donc en conclure que la Direction générale se réserve le droit de privilégier certains au détriment de la grande majorité.
Seul point positif : une enveloppe de 5% en plus des 100% du budget consacré à la PPI sera réservée aux agents s’étant investis durant le dernier confinement. Sous réserve de vérification, une juste récompense pour les collaborateurs concernés, sachant que le Directeur général avait refusé de leur octroyer la prime COVID instaurée par le Gouvernement. Mais avec une baisse de 20% du taux moyen de base, ces derniers risquent de ne pas gagner grand-chose.
Après l’exercice calamiteux de distribution des bonifications indiciaires et des augmentations personnelles, la Direction générale s’attaque maintenant aux primes et profite de la campagne électorale actuelle pour porter des coups bas.
Nous appelons à l’unité syndicale face à cet oukase sans précédent !